it's a bed-in folks! · stay in bed and grow your hair · together, we could get it together, that's all!




she couldn't rock n' roll with me and I couldn't avant-garde with her


"... Then, I met Yoko. And she was making it as an avant-garde artist. And we both tried to find something that we had in common, a goal in life. Because she couldn't rock n' roll with me and I couldn't avant-garde with her. I mean, we can, but that's what we thought at that time. So we decided: the thing we had in common was Love. And from Love came Peace. So we decided to work for world peace."

John Lennon, from an interview made to John & Yoko

you may have the dollar on your side but, oppression, from the gospel truth you cannot hide and, oppression, I won't let you near me...




Oppression
you pray on us when we sleep
oppression
you chase after the tired, the poor and the weak
oppression
you know you mean only harm
oppression
you reach out with your long arm

but oppression
I won't let you near me
oppression
you shall learn to fear me

oppression
you seek population control
oppression
to divide and to conquer is your goal
oppression
I swear that hatred is your home
oppression
you just won't leave bad enough alone

but oppression
I won't let you near me
oppression
you shall learn to fear me

oppression
I don't see how you sleep
oppression
for your bleeding conscience I weep
oppression
you may have the dollar on your side
but oppression
from the [jah] gospel truth you cannot hide
and
oppression
I won't let you near me
oppression
you shall learn to fear me
oppression
I won't let you near me
oppression
you shall fear me

· Oppression · Ben Harper


Pues yo estaré inmerso en esta voluptuosidad de evocar la Primavera con mi voluntad


Je veux, pour composer chastement mes églogues,
Coucher auprès du ciel, comme les astrologues,
Et, voisin des clochers, écouter en rêvant
Leurs hymnes solennels emportés par le vent.
Les deux mains au menton, du haut de ma mansarde,
Je verrai l'atelier qui chante et qui bavarde;
Les tuyaux, les clochers, ces mâts de la cité,
Et les grands ciels qui font rêver d'éternité.

Il est doux, à travers les brumes, de voir naître
L'étoile dans l'azur, la lampe à la fenêtre
Les fleuves de charbon monter au firmament
Et la lune verser son pâle enchantement.
Je verrai les printemps, les étés, les automnes;
Et quand viendra l'hiver aux neiges monotones,
Je fermerai partout portières et volets
Pour bâtir dans la nuit mes féeriques palais.
Alors je rêverai des horizons bleuâtres,
Des jardins, des jets d'eau pleurant dans les albâtres,
Des baisers, des oiseaux chantant soir et matin,
Et tout ce que l'Idylle a de plus enfantin.
L'Emeute, tempêtant vainement à ma vitre,
Ne fera pas lever mon front de mon pupitre;
Car je serai plongé dans cette volupté
D'évoquer le Printemps avec ma volonté,
De tirer un soleil de mon coeur, et de faire
De mes pensers brûlants une tiède atmosphère.

Paysage - Charles Baudelaire
Sacado de Les Fleurs du mal

••

(traducción al español)

Yo quiero, para componer cástamente mis églogas,
acostarme cerca del cielo, como los astrólogos,
y, vecino de campanarios, escuchar mientras sueño
los himnos solemnes llevados por el viento.
Las dos manos al mentón, desde lo alto de mi buhardilla,
veré el taller que canta y que charla;
las chimeneas, los campanarios, esos mástiles de la ciudad,
y los grandes cielos que hacen soñar con lo eterno.

Es dulce, a través de las brumas, ver nacer
la estrella en el azur, la lámpara en la ventana,
los ríos de carbón subir al firmamento
y la luna verter su pálido encantamiento.
Veré las primaveras, los estíos, los otoños;
y cuando venga el invierno de nieves monótonas,
cerraré en todas partes puertas y postigos
para edificar en la noche mis feéricos palacios.
Entonces soñaré horizontes azulados,
jardines, chorros de agua llorando en los alabastros,
besos, aves cantando tarde y mañana,
y todo aquello que el Idilio tiene de más infantil.
El Motín, tronando vanamente tras mi cristal,
no hará levantar mi frente de mi pupitre.
Pues yo estaré inmerso en esta voluptuosidad
de evocar la Primavera con mi voluntad,
de sacar un sol de mi corazón, y de hacer
de mis pensamientos ardientes una tibia atmósfera.

Quien amó una ciudad solamente en la tierra [...] sabe cómo engañan de pronto sus colinas...


A Jesús Sanoja Hernández

Adora a tu ciudad, pero no mucho tiempo,
olvida el tacto de sus piedras,
sé gentil a tu paso y prosigue de largo,
no proyectes quedarte entre sus muros,
hasta fundirte en el paisaje.
Una ciudad no es fiel a un río ni a un árbol,
mucho menos a un hombre.

Quien amó una ciudad solamente en la tierra,
casa por casa, bajo soles o lluvias
y fue por años tatuándola en sus ojos,
sabe cómo engañan de pronto sus colinas,
cómo se tornan crueles esas tardes doradas
que tanto nos seducen.

Las ciudades se prometen al que llega
pero no aman a nadie.
Cuando se ven por la ventana de un avión
todas atraen
con sus cumbres azules
y largos bulevares rumorosos,
pero al tiempo son sombras amargas.
Sus edificios nos vuelven solitarios,
sus cementerios están llenos de suicidas
que no dejan ni una carta.
Por eso el río pasa y no vuelve,
por eso el árbol que crece a sus orillas
elige siempre la madera más leve
y termina de barco.

Mural escrito por el viento - Eugenio Montejo
Sacado de Trópico absoluto, 1982

Attendez-moi, Attendez-moi, Attendez-moi




(Refrain)
On s'était dit rendez-vous dans 10 ans
Même jour, même heure, même pommes
On verra quand on aura 30 ans
Sur les marches de la place des grands hommes
______

Le jour est venu et moi aussi
Mais j' veux pas être le premier
Si on avait plus rien à se dire et si et si
Je fais des détours dans le quartier

C'est fou ce qu'un crépuscule de printemps
Rappelle le même crépuscule qu'il y a 10 ans
Trottoirs usés par les regards baissés
Qu'est-ce que j'ai fais de ces années ?

J'ai pas flotté tranquille sur l'eau
Je n'ai pas nagé le vent dans le dos
Dernière ligne droite, la rue Soufflot
Combien seront là : 4, 3, 2, 1... 0 ?

(Refrain)
On s'était dit rendez-vous dans 10 ans
Même jour, même heure, même pommes
On verra quand on aura 30 ans
Sur les marches de la place des grands hommes
______

J'avais eu si souvent envie d'elle
La belle Séverine me regardera-t-elle ?
Eric voulait explorer le subconscient
Remonte-t-il à la surface de temps en temps ?
J'ai un peu peur de traverser l' miroir
Si j'y allais pas... J' me serais trompé d'un soir
Devant une vitrine d'antiquités
J'imagine les retrouvailles de l'amitié
T'as pas changé, qu'est-ce que tu deviens ?
Tu t'es marié, t'as trois gamins
T'as réussi, tu fais médecin ?
Et toi Pascale, tu t' marres toujours pour rien ?

(Refrain)
On s'était dit rendez-vous dans 10 ans
Même jour, même heure, même pommes
On verra quand on aura 30 ans
Sur les marches de la place des grands hommes
______

J'ai connu des marées hautes et des marées basses
Comme vous, comme vous, comme vous
J'ai rencontré des tempêtes et des bourrasques
Comme vous, comme vous, comme vous
Chaque amour morte à une nouvelle a fait place
Et vous, et vous et vous ?
Et toi Marco qui ambitionnait simplement d'être heureux dans la vie
As-tu réussi ton pari ?
Et toi François, et toi Laurence et toi Marion
Et toi Gégé... et toi Bruno et toi Evelyne ?

Et bien c'est formidable les copains
On s'est tout dit, on s' sert la main
On ne peut pas mettre 10 ans sur table
Comme on étale ses lettres au Scrabble
Dans la vitrine je vois le reflet
D'une lycéenne derrière moi
Elle part à gauche, je la suivrai
Si c'est à droite... Attendez-moi
Attendez-moi, Attendez-moi, Attendez-moi

On s'était dit rendez-vous dans 10 ans
Même jour, même heure, même pommes
On verra quand on aura 30 ans
Si on est d'venus des grands hommes
Des grands hommes, des grands hommes

Tiens si on s' donnait rendez-vous dans 10 ans

· Place des grands hommes · Patrick Bruel


el reino del conocimiento insuperable


"La compasión infinita del bodhisattva"

Un Bodhisattva resuelve: Tomo sobre mí el peso de todo sufrimiento. Estoy resuelto a hacerlo así. Lo soportaré. No me volveré, ni me echaré atrás, ni temblaré, ni me asustaré, ni temeré, ni volveré la espalda, ni desistiré.
¿Y por qué? A cualquier precio habré de llevar las cargas de todos los seres. Con ello no sigo mis propias inclinaciones. He hecho el voto de salvar a todos los seres. He de liberar a todos los seres. He de redimir a todo el mundo de los seres vivos de los terrores del nacer, el envejecer, el enfermar, de la muerte y el renacimiento, de todas las formas de la culpa moral, de todos los estados desgraciados, de todo el ciclo del nacer y el morir, de la maraña de las opiniones falsas, de la pérdida de los dharmas benéficos, de las secuelas de la ignorancia. De todos estos terrores he de redimir a todos los seres... Me comportaré de tal modo que se edifique para todos los seres el reino del conocimiento insuperable. Mis esfuerzos no se encaminan meramente a mi propia liberación. Porque con la ayuda de la barca del pleno conocimiento salvaré a estos seres de la corriente de Samsara, tan difícil de cruzar, los apartaré del gran precipicio, los liberaré de toda calamidad, los llevaré a través de la corriente de Samsara. Lucharé con la masa de los dolores de todos los seres. Hasta los límites de capacidad de sufrimiento experimentaré todas las situaciones calamitosas que puedan darse en cualquier sistema cósmico, todas las moradas del dolor. Y no negaré a ninguno de los seres mi reserva de méritos, pues tengo resuelto vivir cada uno de los estados calamitosos por innumerables eones. De este modo ayudaré a todos los seres a liberarse, en todos los estados calamitosos que puedan darse en todos los sistemas cósmicos.

¿Y por qué? Porque ciertamente vale más que sufra yo solo y no que todos estos seres caigan en situaciones calamitosas. Por eso tengo que entregarme como prenda de redención para todo el mundo, para que sea redimido de los terrores de los infiernos, del nacimiento como animales, del mundo de Yama, y con mi propio cuerpo tengo que experimentar, para bien de todos los seres, la masa toda de los sentimientos penosos. Para bien y para seguridad de todos los seres lo hago, y hablo con sinceridad y con verdad, y no me vuelvo atrás de mi palabra. No abandonaré a todos los seres.

¿Y por qué? Porque en mí ha brotado la decisión de alcanzar todo conocimiento, con todos los seres como su objeto, es decir, para liberar a todo el mundo de los seres. Y no me propongo alcanzar la iluminación suprema por deseo de gozar sus delicias, ni porque espere gustar las calidades de los cinco sentidos, ni porque desee entregarme a los placeres de los sentidos. No emprendo el camino de un Bodhisattva a fin de lograr el cúmulo de delicias que puede hallarse en los diversos mundos del deseo sensual.

¿Y por qué? Porque no hay placer en todos los placeres del mundo. Porque entregarse a los placeres de los sentidos es cosa que entra en la esfera de Mara.

Shikshasamuccaya, 280-282 [Vajradhvaha-sutra]. Ext. de E. Conze, "Buddhist Texts through the Ages" (Oxford, 1954).

abuela grillo